Sortie hésitante ce midi.

Réveillé vers cinq heures (du matin) par le rafut de trombes d'eau sur le toi, j'ai tout de même pris mon sac ce matin. Et a onze heures, toujous le crépitement de la pluie. Puis, vers midi moins le quart, silence du côté du ciel.

Résigné, je me traîne jusqu'aux vestiaires, et il se remet à pleuvoir.

Stoïque, je pars quand même. Le tour de Longchamp est dégoulinant, et l'immense panneau publicitaire pour Solidays, avec son graphisme tropical, n'y change rien. Il pleut. Je me traîne. Si je croyais au Karma, je pourrais me dire que cette crise de stoïcisme me gagnera des secondes aux kil lors de ma prochaine course, mais voilà...Bon.

Et puis, en terme de stoïcisme, si je m'étais dégonflé, il y aurait eu des témoins

Bon. en approchant Auteuil, la pluie se calme. Je remonte la passerelle de l'Avre, il y a un peu de vent, mais il ne fait pas froid, bien que je sois trempé. On doit finalement ne pas être si loin de l'été que ça. Je remonte tout le coteau, et en haut, il se remet à pleuvoir.

C'est plat, j'accélère un peu, puis je redescends Henri Sellier (le boulevard), c'est la bonne pente, celle qui permet de se donner l'illusion qu'on court super-vite sans se péter les quadriceps. Il tombe des trombes, j'en ai marre et je coupe au plus court.

J'aurais du mettre mon vélo dans le coffre, j'aurais pu considérere ça comme une sortie triathlon, avec des transitions optimisées...