Watch out, we've got a Badass out there
Par jpoggio - 06-03-2016 11:47:04 - 11 commentaires
Hier, j'ai bravé l'alerte orange "chutes de neige" émise par Météo France et n'écoutant que mon enthousiasme bigorexique, je me suis accordé une sortie dans les Fausses Reposes y affronter les conditions météo que l'on sait :
Je suis trop un rebelle face aux éléments déchaînés, que Deadpool à côté, c'est un enfant de choeur.
De la fragilité des forêts péri-urbaines
Par jpoggio - 01-03-2016 20:07:56 - 8 commentaires
(complément de ressenti après les rencontres du troisième type altoséquanaises)
Alors pour ceux qui ne connaissent pas, les Fausses Reposes comme la forêt de Meudon ou le Bois de St Cucufa sont des forêts dites "péri-urbaines" : elles ne sont certes pas menacées par les promoteurs mais sont par contre sous une considérable pression, puisque ce ne sont à vrai dire que des jardins publics géants, accueillant le week-end des hordes de promeneurs (souvent avec chiens) des coureurs, des vététistes, des cueilleurs de champignons et des ramasseurs de châtaignes...
Rien que pour les Fausses Reposes, j'y croise les séances de course d'orientation d'au moins deux collèges (Ville d'Avray et Viroflay), les pelotons d'au moins quatre courses (dont l'intégralité des concurrents des 30-30MN-50 et 80 de l'Ecotrail, QBRC et la Dagoveranienne).
Et malgré tout ça, on y trouve une faune sympathique (quelques cervidés, des écureuils, toute la petite faune des sous-bois (rongeurs, hérissons, serpents), des oiseaux...).
Devant l'équilibre fragile de cet écosystème en état de stress permanent, je suis consterné par la volonté de l'ONF de l'exploiter comme une forêt "normale". Certaines parcelles ont été récemment traitées en coupes sombres qui ont certes fait beaucoup de dégâts, à cause de la mécanisation par des engins assez destructeurs pour les allées forestières, mais globalement, ce sont des coupes qui me paraissent logiques car visant nettement à éclaircir la futaie pour permettre la croissance de beaux arbres (parcelle 126 l'an dernier, 95 et 96 cette année).
Mais j'ai du mal à être convaincu que les coupes claires (parcelle 75 l'an dernier, 102 cette année) impactant des parcelles entières ne soient pas motivées par des considérations économiques, au détriment de la valeur de ces coins de verdure sous pression.