19.7km en 2h09 avec 340mD+. 

Ca fait du bien d'avancer à plus de 3 km/h, même pour moi qui aime bien prendre mon temps.

Pas de douleur suspecte, pas de montée indue dans les tours (une pointe à 159bpm sur une bosse un peu raide après une côte assez longue).

Il me semble du coup que le Qbrc à Viroflay (coincidence, c'est sensiblement le parcours d'aujourd'hui, à quelques kilomètres près...) dans dix jours est une bonne idée.

C'est reparti! 

Tout finit par arriver, même parvenir à relire la carte SD inaccessible depuis dix jours. Résultat, les heures de passage telles que relevées par le téléphone (enfin, via le téléphone) lors de la course, avec les écarts aux temps prévus pour un plan de marche en 62h30 (pourquoi 62h30? Parce que c'est le total des temps sur branche estimés). Le premier jalon "en rouge" est anecdotique, car j'avais localisé le ravito à la chapelle de Cluy et non au col.

Ensuite, c'est le passage en mode "Escargot" dès le col Nazié qui fait passer la plupart des jalons en rouge, à quelques exceptions notable, comme la montée à Côte Belle, et la descente de la Muzelle ou j'ai nettement pressé le pas, puisqu'il n'y avait plus lieu d'en garder sous le pied. 

Les quatre minutes et quelques d'écart sur le tronçon Venosc -> Les Deux Alpes relèvent de l'effet "Mission Accomplie, le coeur n'y est plus vraiment" évoqué dans le compte-rendu...

Tour de l'Oisans et des Ecrins non-stop

Tout aux considérations nombrilistes sur les 76 heures passées autour de l'Oisans par ma petite personne, je me rends compte que je n'ai pas vraiment souligné l'investissement des organisateurs. 

Alors, voilà en gros ce que j'ai posté il y a quelques minutes sur le forum SMAG:

 Il fallait que ce soit martelé.

Les derniers "Compeed" se sont détachés, et il ne me reste plus qu'une sensibilité exacerbée de certains orteils aux frottements et une fatigue musculaire de fonds qui fait couiner les cuisses lorsque je cours après un train ou prétends monter des escaliers quatre à quatre.

J'ai mis en ligne mon Compte-Rendu, les fringues boueuses et/ou nauséabondes sont lavées, séchées et pliées depuis belle lurette; il me reste des photos à trier et bientôt, le Tour de l'Oisans et des Ecrins 2011 ne sera plus qu'un beau souvenir, quatre jours de folie douce que la mémoire sélective, un zeste de mythomanie et un soupçon de mégalo feront doucement glisser dans la légende. 

Il sera alors plus que temps de passer à autre chose...

Ce ne sont pas les projets qui manquent.