Archives Octobre 2007

Ou "Kivanulpart"

Ben moi, tiens. Sinon, je n'en ferais pas un billet. Et en plus, c'est kigrimpepâ aussi. Bref, c'est mézigue aux licenciés absents ces jours-ci. A l'origine un cocktail de soucis et contraintes professionnels qui s'entassent, une épaule en vrac et quelques contusions à la suite d'un incident mécanique sur le vélo qui a mal tourné (au propre comme au figuré !).

Bon, allez, une tisane et au lit.

(Ah, merdre, il n'est que 11h10...)

Pas de panique, ce n'est qu'un souvenir de la réunion d'hier.

Et ce matin, il , je vais en profiter pour faire des  voire un peu de parce que pour l'escalade, je suis un peu mou.

Et éventuellement, traîner sur Kikourou pour poster quelques messages supplémentaires pour au minimum, faire progresser mon "score" 

Je suis en pleine traversée du désert, là. Comme je l'évoquais dans un message ce matin, j'ai eu récemment une mauvaise surprise : mon employeur semble attendre une production en échange de mon salaire, ce qui perturbe sérieusement mon écosystème.

Par exemple, là : je suis dans une salle de réunion, à attendre qu'une discussion stérile, inutile et particulièrement agaçante (de par la tendance lourde de ma boîte au jargonnage éhonté) finisse par commencer, ce qui aurait du avoir lieu il y a dix minutes. Le planning de la semaine est dense, je n'ai donc pas eu le temps de ma séance de VMA du lundi, dito ce midi et demain, je dois être présent au mur d'escalade pendant les cours enfants ce qui me fout en l'air la sortie longue. Jeudi, chais pas et vendredi pareil que lundi...

En fait, non, là, il s'agit de couper une séance d'entraînement en douze (en fait, non en beaucoup plus que ça, mais souffre, ami(e) internaute, que je simplifie outrageusement. Après tout, Sarkozy a été élu en simplifiant outrageusement, alors, vous trouvez ça normal, vous, que je m'en prive ? Et bien moi non, alors, je simplifie. Mais je m'égare, comme d'habitude).

Revenons donc à nos moutons, qui riment avec Fractions. Soient donc douze morceaux de bitume sur la lisière ouest de l'hippodrome de Longchamp, de 200 m chacun. Le tout parcouru à bonne vitesse (enfin, bon, bonne vitesse pour mes standards). Nous voici donc avec une vraie séance de fractionné bien bourrin (logique, hier, c'était l'Arc de Triomphe à Longchamp, hé), la première depuis ben longtemps, et a priori, je peux toujours marcher. C'est cool, non ?

Je dirais même que ça va plutôt plus moins mal que quand ça allait moins plus bien, en fait.

Un petit quelque chose sur le temps de midi autour de Longchamp, encore, un peu moins lentement que mardi dernier avec le genou qui râlait un peu mais pas trop et beaucoup moins que mercredi. Puis une séance d'étirements soignée et un cornet de tortellini sauce tomate-basilic avec une canette d'eau à bulles pour me refaire.

Mais je suis convaincu qu'il faut que j'y aille mollo. Et en guise de quatrième séance, je vais faire rouler la cadette en vélo, tiens. Ca fera du bien à tout le monde...

Et bon, je n'ai pas trop oublié les joies du vallonné, même modeste. Une grande boucle depuis le gymnase de la cadette à travers le parc de St Cloud, Marnes La Coquette et les étangs de Ville d'Avray. Il faisait presque chaud, humide, et si ce n'était les couleurs automnales, on aurait pu s'imaginer l'après d'une pluie d'été.

Bon, rien à voir donc avec la galère de mardi dernier (voir plus bas), mais tout de même, lorsqu'il a été question des dernières descentes, la jambe droite a émis d'intenses protestations (face extérieure du genou, irradiant depuis le quadriceps jusqu'à mi-mollet, ce n'était pas très agréable.

Silence radio au reffroidissement, et depuis, plus rien.
Silence radio aussi quant à la séance d'escalade en soirée, particulièrement laborieuse.

Misère de misère : vingt trois. Il s'agit de minutes, bien sur, et consacrées à un malheureux tour de l'hippodrome de Longchamp.

Les habitués en déduiront le pathétique état de forme dans lequel je me trouve. Certes, j'ai du sommeil en retard et de la préoccupation en l'air, mais si j'en crois le monstrueux point de côté qui m'est tombé dessus dès la traversée du pont de Suresnes, il est temps de se sortir les doigts du  et d'y retourner parce que bon...